Le lâcher prise : La principale difficulté? (1/3)

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Quelques définitions


C’est accepter de s’ouvrir à l’imprévu, de modifier son interprétation et son regard, c’est aussi de faire le deuil de quelque chose à quoi on tenait, c’est encore pardonner et mettre son attention sur ce qui est ici et maintenant.

« Le lâcher prise est un geste intérieur qui interfère avec notre manière habituelle de réagir » Arnaud Desjardins.

Être à la fois dans l’action et dans la non action selon la formulation bouddhiste “Ni refus ni appropriation” de ce qui se présente. Ni rejet ni saisie.

Une autre définition? 

Comme le souligne avec humour Arnaud Desjardins, « ne ramez plus, ne nagez plus, faites la planche »!


Qu’est ce que cela suppose :


  • 1. Admettre que rien n’est permanent ou solide et que tout est en perpétuel changement. Accepter ce processus naturel et inévitable du changement.
  • 2. Accepter tout ce qui se présente, sans rejeter le négatif ni sans trop s’attacher au positif. Avoir assez de recul face à tout ce que l’on expérimente en demeurant totalement disponible à la nouveauté et à la découverte.
  • 3. Savoir passer à l’action lorsque le moment est venu (la vie se charge de nous mettre en situation lorsque le moment opportun d’agir se présente).


Ce qui n’est pas du lâcher prise :


  • Vouloir se libérer d’une situation déplaisante ou d’une douleur émotionnelle (vouloir, c’est désirer et un désir chasse l’autre)
  • La réorganisation externe de notre vie (changer de travail ou fuir une personne)
  • La recherche de la liberté au sein de nos relations personnelles
  • L’abnégation, la résignation, le renoncement, la non-activité ou le « laisser aller » (ce n’est pas baisser les bras). 
  • En aucun cas le mot lâcher prise n’exclut l’action, mais calmement attentif à l’intérieur de soi, et tranquillement actif à l’extérieur :

« Intérieurement, activement passif. Extérieurement, passivement actif” Swâmi Prajnânpad